nous vous invitons à lire cet article sur les mérites du mois sacré de doul hijja
nous vous invitons à lire cet article sur le 5em pilier de l’islam Al hadj
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Par l’aube. Par les dix nuits. Par le pair et l’impair. Par la nuit quand elle s’écoule. Est ce là un sermon pour quelqu’un doué d’intelligence ?
Les nuits dont-il est question sont les dix premières du mois de doul hijja comme a dit Ibn Abbas. Le mois de doul hijja est un mois sacré, que nous vivons en ces jours-ci . C’est le dernier mois de l’année de l’hégire c’est un mois bénit, car il comporte des jours qui ne sont pas comme les autres, ces premiers jours sont les meilleurs de l’année et ses nuits ont été honorées puisque Dieu a juré par elles. C’est durant ce mois qu’à lieu le pèlerinage, le jour de Arafa, le jour de l’Aïd et les jours de tachrik.
Dieu nous interpelle et nous donne l’occasion d’accompagner dans le bien ces derniers jours de l’année. Ces derniers moments doivent réveiller et éveiller chez le croyant et la croyante la volonté pour clore une année et accueillir une autre.
Nous devons faire nos comptes, et profiter de ces moments bénis, car c’est une occasion que le Tout puissant nous donne pour nous racheter. Nos jours ne sont pas tous pareils comme ceux des insouciants. Dieu préfère certains temps à d’autres. Le vrai croyant et la vraie croyante sont ceux qui chaque jour qui passe les rapproche de Dieu. C’est celui et celle qui se prépare à la rencontre ultime. Celle de Dieu. Ils ne vivent que pour cette rencontre.
Les dix jours de doul hijja sont des jours pas comme les autres, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit :
« Il n’y a pas de jours où les bonnes œuvres sont plus agrées de Dieu autant que les 10 premiers jours de doul hijja. Même aller au combat lui dit-on, même au combat répondit le Prophète, sauf dans le cas d’un combattant qui part avec tous ses biens pour la guerre et n’en revient pas ».
Ceux qui veulent pratiquer des actes agréer de Dieu plus qu’à n’importe quel autre moment doivent accomplir un maximum d’adoration durant les jours à venir.
Nous sommes en droit de nous poser ces questions :
Que va t-on faire de ces jours ?
Allons nous être au nombre de ceux qui font le dhikr, qui jeûnent, de ceux qui adorent, qui se rapprochent, qui aiment Dieu.
Va t-on les passer dans l’invocation, la soumission, le repentir, l’accomplissement des prières, la lecture du Coran, la demande de pardon pour les péchés passés et la demande d’aide pour l’année à venir. Ou bien va t-on être pris par nos obligations terrestres, et passer ces jours comme si de rien n’était, sans rien changer à notre quotidien et vivre comme le commun des mortels une vie végétative insignifiante.
Est-ce que ces jours seront pour nous source de satisfaction Divine, de rapprochement et témoin le jour dernier, où au contraire source de plus d’éloignement et témoin contre nous.
Nous vivons certes dans un environnement qui tend à nous faire oublier Dieu et nous rappel juste de nous, de notre propre personne, nous pousse à la consommation sous toutes ses formes.
Pour pallier à cet état d’oubli et d’insouciance, nous avons besoin d’une compagnie pieuse qui nous rappel Dieu, qui nous aide à cheminer vers Lui.
Dans sourate la caverne, Dieu a honoré un chien en le citant en compagnie de gens pieux dans une sourate qui sera lu et relut jusqu’au jour dernier. Si cela a été la gratification pour un animal qui a voulu accompagner des gens pieux, quelle sera la gratification d’un être humain, d’un(e) croyant(e) qui cherche la compagnie des gens pieux?
Nous n’avons pas le droit de nous cacher derrière la société dans laquelle on vit pour prétendre être incapable d’accomplir nos actes d’adoration. Dieu dans le Coran nous a cité l’histoire d’une femme, qui vivait au sein d’une communauté qui reniait Dieu. Son mari s’était autoproclamé dieu, c’est la femme de Pharaon. Ce que faisait son mari ne l’a pas empêché d’être une femme pieuse, qui a demandé à Dieu de lui bâtir une maison dans le Paradis. C’est ainsi que doit être le croyant et la croyante. Quelque soit l’environnement où il vit, il se doit d’accomplir ses devoirs et s’acquitter de ses obligations envers son Créateur.
Que peut-on faire durant ces 10 jours pour être au nombre des pieux ?
La réponse c’est le Prophète qui nous la donne dans ce hadith où il dit :
« Il n’y a de jours plus considérables chez Dieu ni plus favorable pour y faire de bons actes que ces dix jours, alors multipliez vos formules de l’unicité de Dieu, de glorification et de louanges ».
Nous devons nous conseiller entre nous et nous aider les uns les autres à faire le maximum de dhikr, à faire beaucoup de prières surérogatoires, à lire avec abondance le Coran, à baisser les yeux devant les interdits, à retenir la langue du mensonge, de la calomnie et des paroles blessantes mais au contraire l’utilisent dans le bien ou se taire.
Parmi les actes les plus méritoires ces jours là c’est le jeûne et la prière nocturne. D’après Abou Hourayra le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit :
« Il n’y a de jours plus favorables chez Dieu pour l’y adorer que les 10 jours de Doul Hijja. Le Jeûne de l’un de ces jours vaut le jeûne d’une année et la prière nocturne vaut la prière de la nuit du destin ».
Wa Allahou a’lam.